
29 mai 2020
L'homme au service de sa société
Nous semblons ignorer que l'origine naturelle des problèmes sociaux est l'Homme. La prévention de ces problèmes est encore l'Homme.
L'Homme est seul, détenteur de sa liberté et peut choisir de vivre dans la logique du bonheur en faisant le bien autour de lui et surtout en étant acteur du bien-être social.
Il faut toujours signaler que pour créer et maintenir une société organisée et juste, il faut l'apport de tous c'est à dire que chaque composante sociale doit connaître sa part de responsabilité : ses droits et ses devoirs.
L'homme peut donc accepter de prendre des responsabilités au profit de ses semblables sans toutefois chercher à ignorer les limites de ses prérogatives. Il doit se sentir utile en étant au service des autres. Il s'agit là d'une vocation sociale qui repose sur une volonté crédible de bien remplir une mission.
La responsabilité qui est confiée à l'Homme pour le contrôle des règles de vie est d'abord une obligation morale et un privilège qui lui est assigné par Dieu pour les hommes. L'Homme est appelé au delà de tout à poursuivre l'oeuvre de construction du bonheur de Dieu pour les hommes sans chercher à travestir les lois.
Il n'est pas obligatoire de chercher dans les livres toutes les vérités qui sont consignées sur l'histoire de l'humanité mais de conduire sa vie dans le sens du bien-être social. L'Homme a déjà reçu assez d'expérience depuis plusieurs siècles et il n'est plus justifiable qu'il ne soit pas capable de faire la différence entre le bien et le mal.
On ne peut donc pas vivre seul heureux sans que les autres soient heureux avec nous. Il faut un équilibre social qui tienne compte des avoirs, des atouts, des aptitudes, des connaissances et du savoir de tous pour construire un environnement socialement sain.
Les temps que nous traversons nous poussent à reconnaître nos faiblesses et à envisager nos forces dans l'unicité absolue des contributions individuelles pour la construction d'un monde, ce monde nouveau qui élimine toute sorte d'injustices et préserve la dignité de chaque individu.
Par Gabin Conrad AFANGNIDE