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L'histoire commence bien dans le bien
Ce soir, sur ses fonds de rêves gracieux Le bruit court comme un vent du sud Les voix des beaux oiseaux rares annoncent le temps d'un relâchement. Des habitants de ces prairies qui s'éloignent au fond des souvenirs, font leurs regroupements pour implorer le grand Dieu et déplorer les crises sociales qui deviennent de plus en plus récurrentes.
Sous ces signes d'espoir sans foi, on chante des fois pour faire croire à ceux qui observent de loin que cette communauté existe malgré tout. Pour ceux qui veulent encore croire sans rien voir, il est à noter que les atouts naturels dont disposent l'environnement de ces contrées constituent une raison suffisante pour relancer les travaux de reconstruction d'une communauté sociale solidaire.
Alors sans rien prouver, on mobilise les ressources disponibles pour accompagner le processus de réconciliation et de réaménagement pour reconstruire la nation, la mère de tous, celle qui donne tout à tous. Tout est beau et bon quand c'est fait dans la pureté naturelle et dans la vérité et la justice. Nul n'a le monopole du bien, toute personne peut servir d'atout en fonction de sa volonté et de son engagement social.
Gabin Conrad AFANGNIDE