Notre plus grand souci n'est pas de critiquer ces autorités mais de les considérer d'abord comme des malades; nous sommes tous malades en tout cas puisque toute l'Afrique est malade.
Ils faut donc aider nos autorités à guérir de leurs maladies ( gourmandise, banalisation des valeurs sociales...) en leur procurant par amour et patience des conseils sages. En leur créant des portes de sortie glorieuse même si visiblement elles ne méritent pas ces honneurs. Avec cette stratégie, il sera facile de vider les venins.
il faut alors éviter de les menacer et commencer par les pousser doucement vers la porte de sortie. Ces mécanismes sont des stratégies pour éviter plus de crises, de conflits et de drames et d'opérer des transitions pacifiques pour le bonheur de tous.
Comme si ces responsables sont des moteurs qui fonctionnent mal ou très mal, il faut les laisser tourner et économiser les énergies pour préparer l'Afrique de demain en mettant l'accent sur l'éducation des enfants : ceux-là qui vont prendre la relève. Ceci pour éviter d'avoir les mêmes soucis au sommet.
Ces enfants qui seront les responsables ou autorités pour la continuation des affaires africaines doivent être de véritables africains vivant en Afrique, travaillant en Afrique, pour l'Afrique, aimant l'Afrique, capables de défendre les intérêts de leur continent et oeuvrant pour son développement.
Il ne faut surtout pas leur apprendre que le meilleur monde est l'Occident. Il faut parvenir à intégrer dans leur tête les valeurs intrinsèques susceptibles de renforcer leur foi sur les atouts, les ressources, les potentialités dont regorge leur continent.
Il faut surtout et avant tout un Conseil Supérieur des Sages pour la promotion des valeurs africaines. Cette institution doit apporter aux familles des supports indispensables. Elle pourra légitimement servir d'organe de prévention des conflits régionaux. Les chefs traditionnels doivent animer cette institution.
L'Afrique peut mieux faire, oublier le passé et s'organiser pour construire l'avenir. Nous ne sommes pas pires que les autres et les autres ne sont pas mieux que nous. Nous devons nous organiser pour reconstruire nos communautés avec amour, dignité et solidarité.
Bientôt 2030, l'Afrique sera dans quel état ? Il faut se mettre au travail pendant qu'il fait encore jour.