Vedette de la chanson, cette expression est bien plus qu'un mérite pour elle. Tellement l'art du chant est ancré dans l'essence même de son être. Quand on a connu Faty Kouchekeho plus tôt, c'est qu'on sait que cette femme chantait déjà de façon très bien, avant même d'entendre parler des règles de l'art de la voix. Fatima Kouchekeho est née d'une famille où nul n'était musicien. Voyez-vous, ce n'est pas une affaire d'héritage cette fois-ci, mais une mission divinement assignée à l'âme. Et voilà ce pourquoi *Faty* trouve qu'une prestation en Play-back ressemble à du gain facile. Pour elle, puisqu'on a en soi l'art du chant et ceci dans toute la plénitude du terme, la scène live est la plate-forme idéale pour vivre et faire vivre des moments forts d'un échange entre artiste et public. *En résumé, elle sait chanter juste, juste en harmonie comme en rythme, d'une voix aussi mûre que belle.* Fatima Kouchekeho est née en Côte D'ivoire 2 juillet 1987, d'une mère et d'un père béninois, tous deux originaires d'Avrankou. Elle rentre au Bénin en 2005 après un *Baccalauréat A2* obtenu du Lycée Moderne Inagohi de San Pedro, 2ème ville portuaire de la Côte D'ivoire. À l'université d'Abomey-Calavi, elle eu une *Maîtrise en Didactique des Langues* malgré le tiraillement entre passion du chant et obligation classique des études. Aujourd'hui la face intellectuelle de la chanteuse est une lampe qui l'éclaire sur son chemin artistique. *La motivation première de Faty à la musique* est son propre épanouissement. Ce n'est que par le chant qu'elle est elle-même, en effet. C'est en chantant qu'elle vit mieux, qu'elle aime mieux et se sent mieux aimée. C'est en chantant qu'elle se sent unie avec les autres, c'est son moyen de communication le plus vivant et efficace. Le rêve d'une carrière de chanteuse commencera, quant à lui, par *l'avènement du groupe Makoma,* avec le leader vocal Nathalie Makoma. Une Fatima pourtant moins mature à l'époque voyait toute la qualité de pro qui se trouvait dans cette voix, et n'avait alors qu'un seul but: Chanter comme Nathalie Makoma. Tous les jours de cet âge ont dû servir à ce nouvel exercice. Le résultat positif est confirmé par son entourage, et reste aujourd'hui confirmé. *Faty découvre plus tard Lokua Kanza* dont la musique est comme un dessin malléable qui l'apaise, qui la soulage, un dessin qui lui apparaît comme la peinture même de la Fatima très calme et très penseuse qu'elle était. Elle appelle la musique de cette icône d'Afrique centrale ''une thérapie''. La thérapie qui est restée comme telle, jusqu'à ce jour. En somme, on y voit très bien que Faty a un goût de grand ! Elle comprit plus tard qu'elle n'a pas à choisir une carrière musicale, mais qu'elle est déjà choisie par la carrière musicale elle-même. Deux vidéos tournées par des savants ont vanté le mérite de cette belle et talentueuse femme sur toutes les chaînes de télévision au Bénin et sur Internet. Il s'agit des singles *Totché et Nyona tché.* Le premier est enregistré en 2014 et valu à Faty quatre prix au cours de la même année. *Trophée icône africa par l'ONG Action Directe, Meilleure vidéo 2014 selon le classement Bénin Top10, Meilleure artiste Espoir 2014 de Bénin Top10, Prix du 2ème Artiste du Classement Bénin Top10 en 2014.*Totché a simplement été un succès qui a rendu Faty doublement populaire. Janvier 2016, le single Nyona tché sort du studio avec un message de persévérance dans l'effort, un message d'encouragement à l'effort inconditionnel. 2016, journée de la Femme, un autre prix est décerné à Faty par le Journal le Héraut de l'université d'Abomey-Calavi, dénommé le *''Trophée Femme Héraut''.* Expériences musicales ? La liste est longue. Tous les grands podiums du pays ont connu cette valeur artistique. *En outre, il n'existe pas de sérieux studio d'enregistrement au Bénin qui n'ait pas enregistré la voix de Faty.* Ce talent a coloré une infinité d'œuvres phonographiques de sa voix unique. *C'est justement sa capacité à finir en dix minutes ce que d'autres
